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Lệ Hà, la mémoire familiale

Lệ Hà, la mémoire familiale

Lệ Hà, la mémoire familiale

Mercredi 30 Avril

Lệ Hà, la mémoire familiale – À contre-courant

Mercredi 30 avril à 18h – Scarabée
Tarif unique : 5 € – Tout public

À l’occasion des 50 ans de la fin de la guerre du Vietnam, le Scarabée accueille la compagnie Sáo Sao en résidence pour le spectacle de la chorégraphe Lê Hà Vũ.

À travers la danse, le chant et le texte, Lệ Hà, la mémoire familiale explore l’héritage silencieux des exils, en particulier celui des Boat People après 1975. L’eau, symbole de transmission, incarne le poids des traditions et la quête d’émancipation d’une jeune femme tiraillée entre respect du passé et désir de liberté.

Les jarres d’eau, inspirées des danses ethniques cham, deviennent l’outil d’une reconstruction identitaire, mêlant poésie, humour et résilience. Ce solo puissant et émouvant interroge le conflit intérieur entre assimilation et enracinement.

La soirée sera également ponctuée de débats et de conférences autour de la mémoire et de la transmission.

PAR LA CIE SÁO SAO
« Parce que celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre »
À l’occasion des 50 ans de la fin de la guerre du Vietnam, le Scarabée
invite la compagnie Sáo Sao en résidence afin de travailler sur le
spectacle de la chorégraphe Lê Hà VÙ.
Dans ce spectacle, l'eau symbolise la mémoire transmise de
génération en génération. De son prénom « Lệ Hà » ou « Rivière
de Larmes » en vietnamien, elle semble porter le fardeau de cet exil
familial, celui notamment des Boat People ou ces réfugiés de la
mer d’après 1975. Quelles histoires se cachent derrière le sourire
que doit garder coûte que coûte la lignée de femmes de sa
famille ? Entre récits oubliés et silences hérités de la migration,
Lệ Hà retourne au Vietnam pour mieux se libérer d’un héritage
figé. Mais elle se retrouve prise dans une lutte entre respect des
traditions enseignée de mère en fille et désir d'émancipation.
Les jarres d'eau, emblèmes des danses ethniques cham, incarnent
ce dilemme et ces injonctions au rôle de la femme qui porte le pays.
Elle joue avec ces récipients de toutes tailles, déconstruisant
et reconstruisant son identité dans un geste de résilience sensible,
poétique et humoristique.
Ce solo de danse, de chant et de texte est une tentative vitale
de briser le silence, avec amour, en soulevant la problématique
du conflit intérieur entre assimilation et émancipation.
D ébats et conférences animeront également cette soirée commémorative.
Distribution :
Mise en scène : Papy - Création lumière : Arnaud Le Dû - Création musicale : Sarah Mỹ
Tarif unique : 5 €